lundi 1 octobre 2007

Rozsda : Traces de mémoire du 30 octobre au 16 novembre 2007 à l'Institut hongrois de Paris


Du 30 octobre au 16 novembre 2007, l’Institut hongrois expose les trois facettes de l’œuvre Endre Rozsda : photographe subtil, dessinateur surprenant, et peintre surréaliste, présenté par André Breton dans Le surréalisme et la peinture.


Photographies
1933 - 1947

Rozsda a toujours été un « chasseur d’images ». Adolescent lorsqu’il sortait, il prenait avec lui son appareil photo pour capter les reflets de la lumière, les jeux d'ombre, les visages et les sourires qu’il croisait dans la rue. C’était sa façon d’arrêter le temps, de se l'approprier, de le réinventer puisque ces images allaient inspirer sa peinture surréaliste.
Ces photos retrouvées après sa mort, sont exposées pour la première fois en France.


Dessins
1948 - 1956

En 1948 la loi stalinienne interdisait aux artistes toute création en dehors du « réalisme socialiste », empêchant ainsi Rozsda de peindre.
Mais l’artiste garde précieusement son carnet de croquis (qui remplace son appareil photo volé), il saisit avec une acuité de portraitiste remarquable la vie des gens dans la rue, dans les cafés, au concert, au théâtre, dans les bains publics ou dans les piscines. Il fixe avec précision ces moments de « petits bonheurs sans liberté » que vit la société hongroise avant la révolution.
Ces croquis montrent grâce à leur variété d’exécution la virtuosité de l’artiste. Son crayon s’adapte aux multiples sujets et situations, acéré ou chargé d’émotion, il dévoile par son trait tout un univers du quotidien dans les « coulisses » du surréalisme.


L'œuvre surréaliste
1938 - 1965

En 1957 André Breton et son ex-femme Simone Collinet lançaient le jeune Rozsda en exposant pour la première fois sa peinture et ses dessins surréalistes à la Galerie Fürstenberg à Saint-Germain-des-Prés.
Aujourd'hui cette exposition commémore le cinquantième anniversaire de l’arrivée de Rozsda dans le monde artistique parisien et rend aussi hommage à tous ceux qui ont pris le risque de protéger, sauver, acheminer et montrer cette œuvre complexe que Breton a reconnue comme l’esprit de la révolution : « Ici se mesurent les forces de la mort et de l’amour ».





Rozsda Traces de mémoire
Institut Hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris – Métro Saint Sulpice
Horaires d’ouverture du lundi au jeudi 9h -20h, vendredi 9h -19h, samedi 14h -19h


Vernissage : mardi 30 octobre 2007 à 19h

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