mercredi 31 octobre 2007
Le festival dans les médias
Egalement sur le site de Magyar Filmunió ainsi que Allocine.fr
Un article est consacré au film "Les paumes blanches" dans le cahier cinéma de Libération du 31 octobre 2007.
samedi 27 octobre 2007
Avant-première exceptionnelle
à la Filmothèque Quartier latin
avant-première du film
LES PAUMES BLANCHES
de Szabolcs Hajdu
avant sa sortie en France
fin novembre
GRAND PRIX DU FESTIVAL DE BUDAPEST
MEILLEURE MISE EN SCENE
MEILLEUR MONTAGE
PRIX GENE MOSKOWITZ DE LA CRITIQUE ETRANGERE
PROJECTION SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LE REALISATEUR
Miklós, gymnaste professionnel, débarque au Canada. Découverte, apprentissage de la solitude et des règles du Nouveau Monde, si différent de l’Europe qu’il a laissée derrière lui…
Il n’y a pas si longtemps, Miklós n’était encore qu’un enfant tendre, nimbé des rêves de l’enfance, qui grandissait dans la Hongrie communiste. Grisaille, barres de HLM, rues sans joie. Où il vivait une vie d’enfer car voué par son entourage à devenir un champion de gymnastique. A coup de brimades et d’humiliations.
Dans sa chambre, les murs disparaissaient sous une forêt de médailles. Ses parents jouaient, eux aussi, le jeu du pouvoir qui fabriquait des champions destinés à couvrir de lauriers le «communisme glorieux ».
Dans ce microcosme, reproduisant les mécanismes du régime autoritaire, l’entraîneur faisait subir aux apprentis gymnastes un système de discipline fondé sur la dénonciation et la répression. Mais un jour c'est la chute et une blessure brise sa carrière. Miklós émigre au Canada et sa vie bascule...
INTERVIEW DE SZABOLCS HAJDU
L'histoire des paumes blanches est assez autobiographique mais en même temps
c'est aussi l'histoire de la hongrie. Aviez-vous cette intention dès le départ, que
ce film dépasse l'histoire d'un personnage ?
Je ne voulais pas faire la critique directe de la société. L'aspect le plus
important était de rester très proche de ce personnage central, de qui lui arrive, sans détour, sans tomber dans un film esthétique. La plus grande partie de l'action se passe dans le passé, mais je voulais que le film soit au présent. Je voulais que le spectateur sente que c'est ici et maintenant. Il y avait un danger imminent de se laisser tenter par l'esthétique rétro, tellement à la mode de nos jours (la Hongrie des années 80 aurait été un décor idéal).
Nous n'avons pas utilisé de symboles stéréotypés, généraux (l'étoile rouge, la statue de Lénine, les cravates rouges des pionniers, etc.). Nous ne voulions pas que cette période soit représentée à travers ces clichés. Je crois que les mécanismes d'un système social sont présents même dans le plus petit microcosme : la famille. La critique sociale apparaît donc de manière indirecte dans le film. On y voit un gymnase, une famille dans laquelle on retrouve un condensé de la société ; la dictature est inconsciemment transmise par les comportements. Ma réponse est oui : l'océan se retrouve dans une seule goutte d'eau.
Vous appartenez à une nouvelle génération de réalisateurs hongrois : pensez-vous qu'on assiste à une " nouvelle vague " du cinéma hongrois ?
Les critiques cinématographiques regroupent les réalisateurs âgés d’une trentaine d’années comme faisant partie de la " nouvelle vague " hongroise. Je n'ai pas de recul par rapport à cette situation mais je peux dire que notre génération est sur le devant de la scène du film hongrois, principalement pour des raisons historiques et non de talent. Nous sommes la première génération, depuis le changement de régime, qui a la possibilité de faire des long-métrages.
En 1990, j'ai eu 18 ans et ma vie d'adulte a commencé. J'ai dû trouver mon chemin dans le monde capitaliste, tellement intimidant pour la génération de mes parents). Sous le régime communiste, les gens de ma génération étaient des enfants et des adolescents ; nos souvenirs d'enfance évoquent cette période. Nous sommes passés à l'âge adulte sous le capitalisme. Ce dualisme nous définit et nous détermine. Nous parlons du passé d'une autre manière que nos prédécesseurs ; notre relation au présent est différente : nos doigts palpent les pulsations des temps que nous vivons.
György Pálos a dit que cette génération tourne le dos à " l'esthétique pure " de la génération précédente. Vous êtes d'accord ?
Je ne suis pas certain de savoir ce que Pálos voulait dire mais je pense qu'il ne faut pas chercher les différences entre générations dans des distinctions formelles mais plutôt dans les changements de comportement qui sont, eux, naturellement liés à l'esthétique. Je pense qu'il est très important et très caractéristique que la nouvelle génération de cinéastes hongrois racontent leurs propres histoires. La plupart d'entre nous faisons des films d’auteurs. Nous essayons d'évoquer un univers personnel, précis et subjectif ; une entreprise très risquée et fragile. La génération d'avant a souvent choisi de réaliser des adaptations. Nous connaissons très peu de leurs histoires, ils restent cachés.
Interview de frédéric violeau / http://www.cineuropa.org/
Programme complet du festival ci-dessous
jeudi 18 octobre 2007
Le programme du festival avec les dernières mises à jour
9 rue Champollion 75005
Présente du jeudi 1er au dimanche 4 novembre
LES TRÉSORS DU CINÉMA HONGROIS
A chaque séance, un court-métrage primé à Cannes ou à Hollywood
Horaire des séances
Jeudi 1er novembre
18 h : La mouche , court-métrage d’animation de Ferenc Rofusz (Oscar, 1980).
Silence et cri de Miklós Jancsó (1968).
20 h : Maestro, court-métrage d’animation de Géza M. Tóth (nomination Oscar, 2005).
Le 8ème jour de la semaine de Judit Elek (2007).
Vendredi 2 novembre
18 h : Séance spéciale István Szabó. Toi, court-métrage (Prix spécial à Cannes, 1963).
25, rue des pompiers (1974)
20 h 30 : Après la pluie, court-métrage de Péter Mészaros (Palme d’or, 2002).
Kontroll d’Antal Nimrod (2004).
Samedi 3 novembre
18 h : Moto perpetuo, court-métrage de Béla Vajda (Palme d’or, 1981).
Le témoin de Péter Bacsó (1981).
20 h 30 : Le vent, court-métrage de Marcell Iványi (Palme d’or, 1996).
Et en avant-première de sa sortie en France :
LES PAUMES BLANCHES de Szabolcs Hajdu
Projection suivie d’un débat avec le réalisateur
Dimanche 4 novembre
18 h : Ouverture, court-métrage de János Vadász (Palme d’or, 1965).
Silence et cri de Miklós Jancsó (1968).
20 h : Avant l’aube, court-métrage de Bálint Kenyeres (nomination Cannes, prix spécial Sundance 2006).
L’hôte de la vie de Tibor Szemzö (2006).
Prix : 7 euros – Tarif réduit (ét. chôm, seniors) pendant tout le festival : 5 euros.
Tout savoir sur les films : http:// festivalcinehongrois.blogspot.com
Contact : festivalcinehongrois@gmail.com
Organisé dans le cadre de l’Exposition Rozsda à l’Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte. Paris 75006. 30 oct.—16 nov. 07
mardi 16 octobre 2007
Mâtin....quel Maestro !
Dans l'intimité de sa loge, face à son miroir, Maestro se prépare à entrer en scène. Ce soir est LE grand soir, la première... Son coeur bat à tout rompre (et alors ? Ce n'est pas parce qu'il est taillé dans du bois qu'il n'a pas le trac...) Heureusement Maestro est aidé d'un maquilleur au bras long...
Allez voir la bande annonce sur : http://www.maestro-film.com/
jeudi 11 octobre 2007
Ciné Traces - Cinéma hongrois à Paris - du 1er au 4 novembre 2007
Les trésors du cinéma hongrois
Ouverture (Palme d’or, 1965), La mouche (Oscar, 1981), Moto perpetuo (Palme d’or, 1981), Vent (Palme d’or, 1996), Après la pluie (Palme d’or, 2002)….A ne pas manquer : « Toi », un bijou primé à Cannes en 1963, signé par un jeune réalisateur de 25 ans qui connaîtra plus tard une renommée mondiale avec Méphisto et Colonel Redl : István Szabó.
« 25, rue des pompiers » de István Szabó (1974). Dans un vieil immeuble budapestois promis à une démolition prochaine, une nuit chaude d'été où personne ne dort vraiment. Les locataires revivent en désordre des moments du passé ; les images de la guerre et de la libération se mêlent au présent ou à la période des années 50…Un film tissé de la mémoire du cinéaste et de la fantaisie et de l’imagination de ses personnages.
« Le témoin » de Péter Bacsó (1981, prix spécial à Cannes). Il faut avoir vu cette comédie satirique, film culte dont la réplique incontournable : « La vie n’est pas une tarte à la crème » est un peu l’équivalent de notre « La vie n’est pas un long fleuve tranquille ». Dans les années 50, les péripéties de Jozsef Pelikan, brave ouvrier qui n’a pas inventé le fil à couper le beurre, soudainement promu à la tête d’un Institut de l’Orange hongroise – qui tente de faire pousser des agrumes dans un pays où il gèle à pierre fendre. Rien n'est impossible au socialisme triomphant qui peut transformer la nature !
« Les paumes blanches » de Szabolcs Hajdu (2005),
semble avoir été placée sous le signe de la grisaille, semblable aux murs des
HLM qui bordent les rues sans joie de la Hongrie communiste. Miklos ne trouve
pas davantage de réconfort dans la chaleur du foyer ; ses parents ne s’intéressent à lui que s’il rapporte des médailles sportives à la maison car chaque jour, il s’entraîne pour devenir gymnaste. Ce petit milieu est comme un microcosme qui reproduit mes mécanismes du régime autoritaire. Car l’entraîneur fait subir aux apprentis gymnastes un système de discipline fondé sur la terreur, la dénonciation et la répression.
Alors que le jeune héros cherche à échapper à la gravité de son existence par la gymnastique, il est sans arrêt ramené à la brutalité de la vie terrestre.
Pour son troisième film, Szabolcs Hajdu confirme son talent fondé sur un langage visuel original.
Le film choisit subtilement le chemin de traverse plutôt que la voie de la facilité : au lieu de glorifier la victoire à tout prix, il préfère raconter le parcours d’un personnage qui cherche son équilibre. l’équilibre fragile du funambule qui fait de la légèreté une quête perpétuelle.
"Paumes blanches" est certes une œuvre de fiction mais s’inspire de la vie du réalisateur....
http://www.epicentrefilms.com/
« Moskva tér » de Ferenc Török (2001). Pour son premier film, salué par la critique, ce jeune réalisateur a tourné une comédie pétillante sur l’insouciance mais aussi l’apathie et la confusion de la jeunesse en 1989, au moment de la chute du communisme.
« Kontroll » d’Antall Nimrod (2004). Qui n'a pas rêvé de s'abstraire du monde et de disparaître dans sa tanière ? C'est ce qu'a choisi Bucsu (prononcez : Bout'chou) , un jeune contrôleur budapestois qui ne travaille pas seulement dans les entrailles du métro mais y a aussi élu domicile.
« L’hôte de la vie » de Tibor Szemzö (2006) retrace la vie d’Alexandre Körös de Csoma, un érudit hongrois qui vécut au Tibet où il écrivit le premier dictionnaire tibétain. Tourné au Tibet, puis artificiellement « vieilli » pour avoir l’air d’archives, ce « Journal de voyage » imaginaire invite le spectateur à partager la vision d’un explorateur pas comme les autres. Compositeur de musique - il notamment travaillé avec le réalisateur Péter Forgacs -, Tibor Szemzö signe là son premier long métrage qui a reçu une mention spéciale au festival de Locarno.
lundi 1 octobre 2007
Rozsda : Traces de mémoire du 30 octobre au 16 novembre 2007 à l'Institut hongrois de Paris
Photographies
1933 - 1947
Rozsda a toujours été un « chasseur d’images ». Adolescent lorsqu’il sortait, il prenait avec lui son appareil photo pour capter les reflets de la lumière, les jeux d'ombre, les visages et les sourires qu’il croisait dans la rue. C’était sa façon d’arrêter le temps, de se l'approprier, de le réinventer puisque ces images allaient inspirer sa peinture surréaliste.
Ces photos retrouvées après sa mort, sont exposées pour la première fois en France.
Dessins
1948 - 1956
En 1948 la loi stalinienne interdisait aux artistes toute création en dehors du « réalisme socialiste », empêchant ainsi Rozsda de peindre.
Mais l’artiste garde précieusement son carnet de croquis (qui remplace son appareil photo volé), il saisit avec une acuité de portraitiste remarquable la vie des gens dans la rue, dans les cafés, au concert, au théâtre, dans les bains publics ou dans les piscines. Il fixe avec précision ces moments de « petits bonheurs sans liberté » que vit la société hongroise avant la révolution.
Ces croquis montrent grâce à leur variété d’exécution la virtuosité de l’artiste. Son crayon s’adapte aux multiples sujets et situations, acéré ou chargé d’émotion, il dévoile par son trait tout un univers du quotidien dans les « coulisses » du surréalisme.
L'œuvre surréaliste
1938 - 1965
En 1957 André Breton et son ex-femme Simone Collinet lançaient le jeune Rozsda en exposant pour la première fois sa peinture et ses dessins surréalistes à la Galerie Fürstenberg à Saint-Germain-des-Prés.
Aujourd'hui cette exposition commémore le cinquantième anniversaire de l’arrivée de Rozsda dans le monde artistique parisien et rend aussi hommage à tous ceux qui ont pris le risque de protéger, sauver, acheminer et montrer cette œuvre complexe que Breton a reconnue comme l’esprit de la révolution : « Ici se mesurent les forces de la mort et de l’amour ».
Rozsda Traces de mémoire
Institut Hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris – Métro Saint Sulpice
Horaires d’ouverture du lundi au jeudi 9h -20h, vendredi 9h -19h, samedi 14h -19h
Vernissage : mardi 30 octobre 2007 à 19h
Autour de l'exposition Rozsda : Traces de mémoire
Institut hongrois de Paris
11h Conférence de presse
Suivie d’un déjeuner *
19h Vernissage
Jeudi 1 au dimanche 4 novembre 2007
Festival du cinéma hongrois
La filmothèque du Quartier latin
9, rue Champollion 75005
Tout savoir sur les films : http ://festivalcinehongrois.blogspot.com
Jeudi 8 novembre 2007
Institut hongrois
19h Projection du film Endre Rozsda d’Andràs Solymos (1990)
La projection du film sera suivie d’un cocktail
Dimanche 11 novembre 2007
Le Bateau Lavoir
13, place Emile Goudeau 75018 Paris
A partir de 15h
Visite de l’atelier Rozsda
* Merci de confirmer votre présence au 01 42 51 81 57
Rozsda Traces de mémoire
Institut Hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris – Métro Saint Sulpice
Horaires d’ouverture du lundi au jeudi 9h -20h, vendredi 9h -19h, samedi 14h -19h
http://www.rozsda.com/ contact : jose.mangani@wanadoo.fr